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Les utilisations l’impression classique plastique en chirurgie et en orthopédie

 

L’utilisation de l’impression 3D n’en finit pas de révolutionner divers domaines, et en particulier celui de la médecine. En chirurgie, l’impression 3D est un atout majeur pour des interventions de longues durées. Elle permet aux chirurgiens grâce à des systèmes d’imagerie médicale performants tels que des scanners, IRM et échographies de modéliser puis de fabriquer une copie tridimensionnelle exacte de l’organe ou de la zone à opérer reprenant les caractéristiques physiques du patient. L’impression du modèle en 3 dimensions permet aux chirurgiens de bien distinguer les tissus sains des autres, d’observer l’organe à échelle réelle avant d’ouvrir le patient et donc de mieux préparer son intervention. Grâce à cet outil, le chirurgien est donc plus performant, plus rapide et plus précis. L’opération est quant à elle plus courte, et un meilleur résultat est attendu pour le patient avec une diminution des risques post-opératoires, de la durée de la convalescence et du nombre de morts liés à des erreurs chirurgicales. Dans ce domaine, une start up française se démarque : la société BIOMODEX qui imprime en 3D des modèles chirurgicaux pour des chirurgiens sur des opérations à risque ou complexes, comme par exemple sur des organes ayant subi des malformations, ou pour des pathologies inédites en reprenant les caractéristiques mécaniques des tissus. Elle utilise pour cela un algorithme qui calcule des matériaux composites pour obtenir le meilleur résultat possible et reproduire au plus près les caractéristiques biomécaniques des tissus et des vaisseaux sanguins.

 

 

 

 

 

 

  

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

 



 

Le 28 septembre dernier au CHU d’Amiens un enfant de six ans, Louis atteint d’une amyotrophie spinale génétique (scoliose) a subi une lourde opération, dans le but de lui permettre de reprendre une position assise. Cette opération à risque et de longue durée a demandé aux chirurgiens une longue préparation pré-opératoire d’un an durant laquelle ils ont simulé l’opération à l’aide de différentes techniques pour obtenir le meilleur résultat possible. Pour cela, ils ont réalisé un scan 3D de l’enfant, afin de pouvoir étudier l’état et l’emplacement exact de sa colonne vertébrale pour ensuite en imprimer un modèle en 3 dimensions. Ainsi, les chirurgiens ont simulé l’opération en vérifiant l’adaptabilité des différents implants, obtenant ainsi une préparation maximale et une minimisation des risques pendant et après l’opération.

 

Cette opération représente une avancée majeure dans l’histoire de la médecine grâce à l’utilisation d’une aide robotisée, le robot Rosa, et surtout l’utilisation de l’impression 3D pour simuler l’opération et ainsi minimiser les risques en optimisant les probabilités de réussite.

L’impression plastique d’organes est également utilisée pour former des étudiants en médecine à des interventions complexes où la précision est de rigueur. Pour cela l’entreprise japonaise Fasotec développe et conçoit différents organes en biotextures tels que des vessies ou des poumons reprenant toutes leurs caractéristiques spécifiques telles que les vaisseaux sanguins ou du faux sang. Il est possible de reproduire de fausses tumeurs avec lesquelles les étudiants pourront pratiquer et apprendre en toute sécurité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                              Cœur en plastique imprimé en 3D

                              (crédit: http://www.newsonwellness.com/2014/04/3d-heart-become-reality-future/)

 

Ainsi, de par son utilisation vaste et diversifiée, l’impression 3D permet une création n’ayant pour limites que les extrémités matérielles de l’imprimante, comme avec la fabrication d’orthèses sur mesures, de copies exactes d’organes ou zones à opérer afin de former les chirurgiens, pour espérer atteindre le graal chirurgical : des opérations à risque nul.

Modèle d’entrainement imprimé en 3D par Biomodex

(crédits: http://www.primante3d.com/biomodex-03042017/)

 Photo de la simulation de l’opération de Louis

(crédits: http://www.primante3d.com/operation-scoliose-10102017/

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