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L'impression 3D 

 

Depuis vingt ans, le nombre de demandeurs de greffes en attente d’une transplantation d’organe a plus que doublé pour atteindre en 2016 le nombre de 21 000 personnes. Chaque année, plus de 600 personnes décèdent alors qu’elles étaient en attente d’une greffe. La quantité d’organes disponible est donc insuffisante pour répondre à la demande. C’est pourquoi le gouvernement français a donc inscrit dans la loi un texte déclarant que tout défunt est présumé donneur. Ce décret a été mis en place depuis le 1er janvier 2017. Mais à partir de quel stade considère-t-on qu’un patient est mort ? Pour certains, c’est la mort cérébrale qui importe, tandis que d’autres considèrent que c'est l’absence d’activité cardiaque sur une durée définie qui fait foi. Mais les mesures susmentionnées ne suffisent pourtant pas, puisque le nombre de demandeurs continue d’augmenter chaque année. Les chercheurs commencent donc à se tourner vers de nouvelles technologies en voie de de révolutionner la greffe d’organes :  la conception et la réalisations d’organes par le biais d’imprimantes 3D.

L’impression 3D est basée sur une technique de fabrication additive de différents matériaux pour concevoir tous types d’objets à partir d’un logiciel de conception 3D. Cette révolution a pour origine un ingénieur français Jean-Claude André qui en 1984 a inventé la stéréolithographie par photopolymérisation, procédé consistant à superposer de fines épaisseurs de résine polymère liquide (solidifiée couche après couche à l’aide de rayonnement ultraviolets). Mais c’est seulement en 1992 que 3D Systems, entreprise fondée par Chuck Hull, commercialise la première imprimante 3D.

Depuis quelques années, la bio impression 3D ne cesse de révolutionner le domaine de la médecine, avec des avancées majeurs en particulier dans le domaine pré-opératoire, où le chirurgien s’aide du modèle plastique de l’organe à opérer, ou dans la réalisation de prothèses  adaptées à la morphologie du patient.

Dans quelles mesures l’impression 3D à usage médical permettra-t-elle à long terme d’atténuer voire d’endiguer les problèmes liés à la transplantation d’organes ?

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